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S.T.O., Philibert-Charrin, humour S.T.O. - Sacré Turbin Obligé
Carnets d'un voyage (obligatoire) de 30 mois
en Österreich (Autriche)

de
Philibert-Charrin


Caricatures / histoire

98 pages
20 x 26,5 cm, 2006
ISBN: 2-923438-09-4
Prix: 22,95 $ (CAN)


Né en France en 1920, l’artiste-peintre Philibert-Charrin dessine depuis qu’il a su tenir un crayon. Dès l’âge de 17 ans, il participe à sa première exposition et plusieurs de ses dessins satyriques ou publicitaires paraissent dans différents journaux et publications. Après l’intermède du S.T.O., il se consacre exclusivement à son art – peinture, dessin et collage –, et participe à plus de 200 expositions en Europe et aux États-Unis. Travailleur infatigable, il demeure en 2006 un artiste toujours aussi créateur et productif, dont la renommée ne fait que croître.

Réquisitionné en 1943 par le S.T.O., ou Service du Travail obligatoire, Philibert-Charrin est devenu, à l’instar de 723 000 autres compatriotes, travailleur forcé pour le grand Reich allemand. C’est 30 longs mois qu’il doit passer en Autriche orientale à accomplir un incessant et monotone travail de terrassier (Erdarbeiter) pour creuser les fondations d’une usine, puis une improbable tranchée à la frontière de la Hongrie, devant arrêter les chars russes. Après la guerre, est publié avec un vif succès l’album des croquis incisifs que l’artiste n’a cessé de faire dans le camp de travail, au risque de la censure et même d’un interrogatoire de la Gestapo. Cette nouvelle édition, 60 ans plus tard, reprend l’essentiel des dessins originaux, en y ajoutant des portraits et paysages peints par l’artiste à l’époque, ainsi qu’une présentation de la réalité du S.T.O.

Document d’un intérêt historique indéniable, S.T.O. – Sacré Turbin Obligé jette un éclairage vivant et renouvelé sur un aspect un peu méconnu de la Seconde Guerre mondiale. L’humour si particulier et rafraîchissant que l’auteur a su maintenir dans des circonstances difficiles n’a rien perdu de son charme. Comme le mentionnait en 1945 son ami le poète Marcel Michaud, il y a deux choses que l’artiste dit avoir compris dès son retour du S.T.O.:

La première c’est que l’humour à son point aigu touche au drame.
La seconde c’est que l’humanité profonde de l’œuvre, en l’occurrence du dessin, donne à celui-ci son originalité et son éternité.


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